Découverte de la rue Royale : emblème touristique de Orléans
La rue Royale est une des rues emblématiques de la ville d’Orléans. On peut la reconnaître au premier coup d’oeil grâce à ses arcades commerçantes qui datent en partie du 18ème siècle. Cette belle artère commerçante de 450 mètres monte en pente douce du pont Georges-V pour rejoindre la Place du Martroi, lieu central de la cité Johannique. Elle est empruntée par la ligne A du tramway.
Pourquoi visiter la rue Royale ?
Rénovée en 2018, la rue Royale offre une déambulation touristique agréable qui s’inscrit parfaitement dans le cadre d’une visite du centre ville. Confortablement abrité du soleil, de la pluie ou du vent, vous pouvez vous promener de boutiques en boutiques et faire une pause au très beau et confortable pub Le Bureau. Des salons de thés jalonnent également le parcours.
En arrivant au 2/3 de la rue Royale, vous traverserez la rue Jeanne d’Arc avec un point de vue saisissant sur la cathédrale d’Orléans. Libre à vous de continuer tout droit vers la place du Martroi ou de tourner à droite vers la cathédrale et la vieille ville.
Une brève histoire de la rue Royale
La rue Royale et le pont Georges-V ont ceci de particulier qu’ils figurent parmi les premières oeuvres réalisées sous la supervision de la nouvelle école des Ponts et Chaussés. Ils s’inscrivent dans un vaste programme d’aménagement de nombreuses voies de communication et de ponts sur l’ensemble du territoire français.
En 1747, l’ingénieur et architecte français Jean-Rodolphe Perronet, premier directeur de l’École nationale des ponts et chaussées, arrive sur place. Les travaux du pont commencent en 1751 sous la règne de Louis XV. L’ensemble est inscrit aux Monuments historiques en 1928.
Hélas, le bel édifice est en grande partie détruit lors de la seconde guerre mondiale. A la suite des bombardements de la Luftwaffe de juin 1940, plus de la moitié de la rue est détruite. Il faut attendre 1965 pour voir l’inauguration de la nouvelle rue Royale.
Une rénovation moderne en 2017 et 2018
Cette rue majestueuse est bordée d’hôtels particuliers et de bâtiments datant du 17 ème siècle. La rénovation engagée en 2017 devait respecter l’ambiance chaleureuse et classique tout en apportant des éléments de modernités : éclairage, marquage au sol, enseignes et vitrines de magasins mieux mis en valeur etc. La rénovation a duré 10 mois.
Au delà de son embellissement, les travaux avaient pour objectifs de renforcer l’attractivité commerciale de la rue. Un succès puisque les 70 cellules commerciales de la rue Royale sont désormais occupées.
Une charte des usages pour les commerçants a été établie. Elle vise à encadrer les bonnes pratiques pour que la rue conserve une unité stylistique. Ainsi, l’installation de tout mobilier par les commerçants sous les arcades nécessite une autorisation de la Ville d’Orléans. Autre exemple : l’harmonisation des enseignes commerciales contribue à créer une unité
globale et permet d’éviter la multiplication des couleurs, matériaux et
emplacements.
La mise en lumière des arcades a été étudiée pour un rendu confortable. Il se dégage à la fois une ambiance chaleureuse et agréable et un sentiment de sécurité grâce à l’éclairage indirect situé à l’intérieur des caissons.
Le sol est recouvert de dalles de pierre naturelle – pierre de Souppes – caractéristique centre-ville d’Orléans avec un style uniforme et classique, à base de pierre de taille. Un marquage au sol avec des plaques de bronze confère un aspect chaleureux et élégant.
Les enseignes de la rue Royale
Dans cette rue animée, se côtoient des enseignes variées. De véritables institutions orléanaises y sont installées.
La Chocolaterie royale a été fondée en 1760. Louis XV y faisait provision de friandises. La Drogerie Morette a ouvert en 1903, la bijouterie H. Pépin en 1939 et Liger en 1948.
Vous pouvez y déguster une crêpe à la crêperie Le Comptoir de Mamie Bigoude (au 21) et boire une boisson chaude au salon de thé littéraire Ex-Libris (au 9). La chaîne de boulangeries Paul dispose d’une agréable salle de restauration à l’étage au croisement avec la rue d’Avignon.