Comme toute région française, Orléans dispose d’un patrimoine gastronomique historique. Certains de ces produits jouissent d’une renommée internationale.

Nous avons rassemblé dans une infographie les plus grandes spécialités culinaires de l’orléanais avec notamment le vinaigre d’Orléans, le safran du Gâtinais ou encore le Cotignac.

Infographie sur le patrimoine culinaire d'Orléans

L’Andouille de Jargeau
L’andouille de Jargeau existe depuis bientôt 9 siècles. Elle est élaborée à parts égales à partir de tripes et de chair de porc hachée dans un boyau de porc. On y ajoute oignon, échalote ou de persil.

Le cendré d’Olivet
Né sur les bords du Loiret, à Olivet, ce fromage est aujourd’hui produit à Châteauneuf-sur-Loire. Fabriqué à partir de lait de vache, il est proche du camembert. Son originalité : il est enveloppé de cendres qui servaient autrefois à le préserver des mouches.

Le Cotignac
Cette gelée de coing fondante et épaisse est élaborée dans l’Orléanais depuis la fin du Moyen-âge. Autrefois vendue comme un médicament pour faciliter la digestion, c’est aujourd’hui une gourmandise que l’on trouve dans toutes les confiseries orléanaises. Le cotignac est toujours présenté à l’ancienne, dans sa petite boîte ronde en bois d’épicéa.

Le Pithiviers
Ce gâteau de réputation internationale date du XVIIe siècle avec l’invention de la pâte feuilletée, mais l’ajout de crème d’amandes remonterait à une tradition romaine. Le pithiviers feuilleté est relativement proche de la galette des Rois. Le pithiviers fondant est plus ancien et plus authentique.

Le safran du Gâtinais
L’épice la plus chère du monde est produite à quelques kilomètres d’Orléans. La culture de cette épice prestigieuse, dont la production s’élevait  à plus de 10 tonnes au 19e siècle, fut abandonnée jusqu’en 1987. Des producteurs ont relancé cette production avec patience : il faut 150 000 fleurs de crocus cueillies à la main pour obtenir 1 kilo de safran.

Le Vinaigre d’Orléans
Orléans est sans conteste la capitale du vinaigre. Au 18e siècle, 300 fabricants travaillaient selon la “méthode orléanaise”, c’est à dire une fabrication en barriques qui donne au vinaigre d’Orléans son goût typique. Aujourd’hui, seul Martin-Pouret, fondée en 1797, perpétue encore la tradition du vinaigre à l’ancienne ainsi que de la moutarde d’Orléans.